Le « faisan » fruit d’un grand arbre qui mesure environs 10 à 15 mètres de haut, est consommé cru ou préparé. La plus part des familles du nord, du centre et du centre-nord le connaisse assez bien. Le fruit est enfermé dans une coque de couleur rouge et les graines renfermées à l’intérieur sont de couleur blanche avec une graine noire au bout. A maturité, les consommateur le mangent cru ou encore s’en servent pour préparer des sauces. C’est ce fruit qui sera à maturité d’ici peu. Au niveau de sa culture, les choses n’ont pas encore décollées car il n’existe pas pour l’heure de champ de « faisan ». Ce sont des arbres qui poussent de façon naturelle dans la forêt. A Katiola, une usine de transformation dudit produit (cette usine fabriquerait des produits chimiques) à vu le jour pour le bonheur de ceux qui s’adonnent à sa récolte en brousse. Les choses vont bon train pour ces personnes, selon nos sources. Au niveau de la consommation du fruit dans l’alimentation de tous les jours des consommateurs, les choses allaient bien jusqu’en 2011 ou il y a eu une intoxication alimentaire qui a coûté la vie à quatre personnes d’une même famille (une mère et ses trois enfants). Selon nos sources, la famille du vieux Lonan, vivant à Katiola, avait été décimée après que sa femme eu préparé une sauce à base de « faisan ». La suite de cette triste histoire avait été attribuée à des sorciers. Le « faisan », à en croire les consommateurs, n’est pas un produit toxique à moins que l’on le mélange avec des produits toxiques. Quand à sa rentabilité, nos sources renseignent qu’il ne rapporte pas grande chose. « En dehors de la ville de Katiola où nous vendions ce produit, je ne sais pas s’il y a une autre ville en Côte d’Ivoire où il existe une unité de transformation. C’est un fruit intéressant mais qui n’intéresse pas pour l’heure bon nombre de personnes. Peut-être qu’avec le temps, les choses vont changer. On ne peut pas s’enrichir aujourd’hui avec l’exploitation de ce fruit » clame dame Touré Henriette, native de Fronan (10 km nord de Katiola)
Avec AGRICI